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A DÉFAUT DE VENDRE SES FLEURS, L’HORTICULTEUR FLEURIT LE CIMETIÈRE DE SON VILLAGE

Faute de livrer ses fleurs au marché, Romain Banliat, horticulteur de Plerguer, a eu une très bonne idée ! « Je ne pouvais plus rien vendre », assure-t-il. « Tous mes plants, mes jacinthes, mes jonquilles, mes primevères devaient partir à la poubelle. J’ai donc décidé d’aller fleurir les tombes du cimetière de mon village, dimanche dernier. »

Après avoir rempli son camion à ras bord, Romain a déposé 500 compositions sur les sépultures. « En ces temps de confinement, il faut être vraiment solidaire », se justifie-t-il humblement. Sur la toile ( (153 000 partages le 25 mars à 11 h), son action n’est pas passée inaperçue. « Je n’ai pas de tombes à fleurir dans ce cimetière, Mais c’est une excellente initiative. J’aurais aimé que mon papa soit inhumé dans ce cimetière », assure un internaute.

« C’est un très beau geste. Tous les fleuristes devraient faire la même chose, » précise Kamelia. « C’est un acte poétique. C’est très bon contre les virus les actes poétiques. Cela fait sourire les âmes et ça maintient en vie même si les fleurs sont déposées en hommage aux morts », ajoute Frédéric Soulard. Le jeune homme n’en demandait pas tant…

Mais tous ces messages lui ont mis du baume au cœur ! Samedi 14 mars, Roman Banliat a fermé ses deux établissements et mis au chômage ses douze salariés à une époque où il réalise près de 70 % de son chiffre d’affaires…

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