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Marie-Line BOURGES-BONNAT, Fondatrice du cabinet d’avocats Arciane

Marie-Line Bourges-Bonnat : l’avocate-médiatrice en droit public

Installée dans le centre-ville, Marie-Line Bourges-Bonnat est avocate en droit public. En équipe avec sa collaboratrice, Alice Lebreton, et son assistante, Laurence Tymen, elle défend les particuliers et les entreprises contre les services de l’État et des collectivités locales. Portrait d’une jeune femme de son temps, à la tête du cabinet Arciane.


Rennaise d’origine, elle est collégienne à Melesse et lycéenne au lycée Île-de- France à Rennes. « Je n’habitais pas à Rennes mais je vivais non loin à Montreuille- Gast ». Après sa scolarité, elle devient étudiante à la fac de droit de Rennes avant de décrocher un DESS en droit des collectivités territoriales, à Angers. « En étudiant le droit, je voulais faire preuve de pragmatisme. Je savais que plusieurs portes allaient s’ouvrir après mes études ». À l’université, la jeune femme se spécialise en droit public. « Je n’ai jamais été attirée par les affaires familiales ; j’étais plutôt séduite par les sciences politiques, la géopolitique, l’histoire et bien sûr l’intérêt général. J’ai même failli entrer à Sciences Po pour me lancer dans le journalisme ».

« Je voulais plus de concret, de rapidité et beaucoup moins de hiérarchie »

« Je voulais du concret ! »

Une fois le diplôme en poche, Marie-Line Bourges-Bonnat décide de passer des concours administratifs. Elle effectue un stage au conseil départemental du Maineet-Loire puis elle est recrutée au service juridique de la ville de Rennes. « J’ai eu un gros doute ! Le fonctionnement de l’Administration ne me correspondait pas du tout ! Je voulais plus de concret, de rapidité et beaucoup moins de hiérarchie ». À défaut d’entrer au service de l’État, la jeune femme tente le concours d’avocat et le réussit avec brio. Elle démarre immédiatement comme collaboratrice dans un cabinet spécialisé en droit public. Après une première association, elle a ouvert son propre cabinet avec sa consoeur Delphine Gouin-Poirier. « Je défends essentiellement les particuliers dans les domaines du droit de la fonction publique, et du droit de l’urbanisme (permis de construire…) et du droit public général ».

 

Rennes et MOA

« Rennes est une ville dynamique où il y a beaucoup de choses à faire, à voir et à décrouvrir. Mon mari et moi-même allons régulièrement aux Champs Libres avec les enfants pour visiter des expos et le laboratoire de Merlin. Nous fréquentons aussi beaucoup le parc des Gayeulles et nous aimons bien faire des grandes promenades à vélo au bord du canal le dimanche. Rennes a la chance d’être proche de la mer où je vais beaucoup, notamment à Saint-Briac ou encore à Saint-Cast le Guildo ». Ses petits restaurants du midi préférés: Le Globe et Chez Paul où la cuisine est toujours juste !

 

Membre de réseaux professionnels

Femme dans son temps et de son temps, l’avocate est membre des réseaux Pop-Up Business et Affaires de golf. « J’ai réussi à développer ma clientèle notamment grâce à mes relations d’affaires ». Elle anime aussi son blog, le fil d’Arciane où elle tient au courant les internautes sur l’actualité juridique et sur la jurisprudence administrative. « J’essaye de rédiger des petits articles faciles à lire et toujours pratiques ». Depuis quelque temps, la jeune femme s’oriente vers une activité de médiation. « C’est un grand virage que je suis en train de prendre dans ma carrière. En complément de mon activité d’avocat, je veux devenir médiatrice (1) afin de privilégier la résolution amiable des litiges administratifs ou judiciaires ».

« Je défends les particuliers et les entreprises dans les domaines du droit public »

Médiatrice dans les litiges

Après une formation dispensée par l’IFOMENE, institut de formation des médiateurs, rattaché à l’Université Catholique de Paris, la médiatrice Marie-Line Bourges-Bonnat apportera une autre corde à son arc et donnera sans doute plus d’humanité à son action. « Cela va me donner un nouveau souffle ». Marie-Line Bourges-Bonnat souhaite aujourd’hui se lancer dans cette nouvelle activité avec envie et détermination. « J’y vois un grand intérêt. La médiation permet d’aller beaucoup plus vite, d’éviter le tribunal et d’aboutir à une solution trouvée par les parties elles-mêmes. Tout le monde est gagnant. Moi-même, je le serai dans la mesure où cette activité de médiatrice me permettra aussi de mieux comprendre les attentes et les besoins mes clients ».

(1) La médiatrice réunit les parties dans le cadre d’un processus structuré devant leur permettre de trouver elles-mêmes la solution à leur différend. Si la médiation aboutit à un accord, celui-ci peut être homologué par le Juge, à qui il n’appartient plus de trancher le litige.


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